Plus de 80 % des médecins généralistes libéraux de moins de 50 ans exercent en groupe

Etude et rapport
Réunion de professinnels de santé exerçant en libéral

Travailler avec d’autres médecins généralistes, des paramédicaux ou d’autres professions de santé : c’est un choix largement plébiscité par les généralistes libéraux, notamment les plus jeunes. C’est ce que révèle l’étude de la DREES réalisé auprès de 3 300 praticiens.

61 % des médecins généralistes libéraux, tous âges confondus, exercent en groupe

Début 2019, 61 % des médecins généralistes libéraux exercent en groupe, avec d’autres médecins ou des paramédicaux. Cette proportion a augmenté de 7 points depuis 2010. Plus de neuf médecins généralistes en groupe sur dix s’associent à au moins un autre médecin généraliste. C’est ensuite avec les infirmiers que les regroupements sont les plus fréquents. L’exercice en groupe est surtout choisi par les médecins les plus jeunes (81 % des moins de 50 ans) et, dans une moindre mesure, par les femmes.

Ce cadre d'exercice est, de fait, en plein essor : ce succès est largement lié au fait qu'il apporte une réponse aux aspirations des professionnels de santé. Les avantages sont nombreux : un cadre propice à des pratiques innovantes, avec une coopération effective entre professionnels pour une prise en charge coordonnée du patient, des échanges facilités avec les confrères, un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, un exercice moins isolé…

La plupart des regroupements sont composé uniquement de médecins généralistes

L’exercice de groupe avec d’autres médecins généralistes est la situation la plus fréquente, et concerne 57% de l’ensemble des médecins libéraux généralistes, soit neuf médecins généralistes en groupe sur dix. Par ailleurs, 27% des médecins déclarent être en groupe avec des paramédicaux, 6% avec des médecins d’une autre spécialité que la médecine générale et 5% avec des chirurgiens-dentistes. Dans plus de la moitié des cas, les regroupements sont uniquement composés de médecins généralistes.