

Répondre aux difficultés que rencontrent les Français dans certains territoires, pour accéder à des soins de proximité constitue l’un des enjeux phares du plan de transformation du système de santé « Ma santé 2022 ».
6 actions phares portent déjà leurs fruits
- Favoriser l’installation des médecins dans les zones fragiles en étendant l’accès aux aides
Un nouveau zonage a été défini, prenant mieux en compte l’offre et les besoins de soins les territoires éligibles aux différentes aides (Etat et Assurance maladie). Désormais ce sont 23,7 millions d’habitants qui vivent sur des zones éligibles à ces aides.
Des contrats incitatifs sont également proposés pour favoriser l’installation des médecins dans les zones sous-denses : CESP, PTMG, PTMA, PTMR, PIAS … - Renforcer l’attractivité de l’exercice en cabinet de ville : en proposant aux étudiants des stages en cabinets de ville dans les zones manquant de professionnels. Cela permet aux jeunes de découvrir ces modes d’exercice et ces territoires.
- Encourager l’exercice groupé ou coordonné des professionnels
- Les maisons et centres de santé offrent aux médecins des conditions d’exercice qui répondent tout particulièrement à leurs attentes (coopération entre professionnels, échanges facilités entre confrères, meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, un exercice moins isolé…). L’essor de ces structures constitue une priorité du plan Ma santé 2022
- Soutenir de nouvelles formes d’exercice pour renforcer la présence médicale dans les territoires fragiles
- Il s’agit d’inciter les professionnels de santé, installés dans une zone attractive, d’assurer une présence à temps partiel en zone sous-dense. Par exemple, le développement de l’exercice multi-site des médecins libéraux, leur permet d’ouvrir un lieu de consultation dans une zone sous-dense tout en conservant un cabinet principal dans une zone plus attractive.
- Le cumul emploi retraite constitue également un levier important pour maintenir une présence médicale dans certains territoires.
- Le développement des délégations de tâche et des coopérations entre professionnels de santé pour libérer du temps médical.
Il s’agit de développer les coopérations et les délégations de tâches entre professionnels de santé, afin de permettre aux médecins de se recentrer sur les tâches nécessitant une expertise médicale et les prises en charge les plus complexes.
- Par exemple, depuis 2018, les pharmaciens ont pu vacciner contre la grippe certaines catégories de patients.
6.Le déploiement de la télémédecine
- Des aides financières sont proposées aux acteurs qui souhaitent s’équiper en matériel de télémédecine : 354 projets ont ainsi été accompagnés en 2018 par les agences régionales de santé, pour un montant total de 27,5 M€, un chiffre en hausse de 21% par rapport à 2017
Télémédecine
- 354 projets financés par les ARS en 2018
- 27,5 millions d'euros
Une nouvelle étape franchie avec l'adoption de la Loi de santé
Le projet de loi, adopté en juillet 2019, s’appuie sur trois axes principaux :
- Préparer les futurs soignants aux besoins du système de santé de demain
- Créer, dans tous les territoires, un collectif de soins au service des patients
- Faire du numérique un atout pour le partage de l’information en santé et l’évolution des pratiques
Ma Santé 2022 comprend aussi des accords entre l’Assurance maladie et les professionnels de santé pour améliorer la prise en charge des patients en ville et créer des assistants médicaux qui libéreront du temps des médecins pour accueillir plus de patients.